Durant la course, à de nombreuses reprises, je remarqua cet esprit si particulier semblant régner sur les trails.
Les comportements sont amicaux et sincères. Les coureurs échangent, partagent, se parlent et plaisantent ensemble et c'est normal.
C'est un comportement que j'ai toujours eu mais le fait de le ressentir et de le voir tout autour de soi, fait un bien fou !!
Et durant toute la course, à aucun moment, je n'ai entendu ou vu de personnes agacées ou énervées et 8h cela en laisse des occasions...
La notion de partage et d'entraide est normale et pratiquée par tous. Et les paroles de soutien viennent naturellement lorsque l'on voit une personne au plus bas de sa forme :
- Au 1° ravitaillement, alors que j'avalais mon 3° verre de coca et mon 4° Tuc (oui, j'aime les mélanges), 2 femmes s'installent non loin de moi, et l'une d'elle soulève le bas de son cuissard, au-dessus du genou, et je découvre que l'un est bien rouge alors que l'autre saigne. A l'entendre, j'ai l'impression qu'elle n'a pas de pansements, je sors alors ma bande de pansement et je réalises que je n'ai rien pour la couper !! Oups !!
Je lui tends alors la bande en lui disant sur le ton de la plaisanterie, que si elle trouve des ciseaux, elle pourra s'en servir ! Elle va alors auprès du stand d'Effinov (Que l'on voit en arrière plan ici). La personne quitte alors son stand et pars rapidement à la recherche de la paire de ciseaux !! Super sympa !
Les ciseaux trouvés, le sparadrap coupé, la coureuse orange (à retenir) me remercie.
- Entre le 1° et le 2° ravitaillement, j'ai discuté et plaisanté avec différentes personnes. Aucune animosité entre coureurs, nous sommes là pour passer un agréable moment et c'est ce que nous faisons. A force de se doubler les uns les autres, les langues se délient.
La coureuse orange me double, puis au hasard d'une montée, j'arrive à sa hauteur. Je la salue à nouveau, je ne lui parle pas de sa blessure, il ne faut pas, je restes positif. Et comme la montée semble un peu longue, je m'excuse en plaisantant auprès d'elle du manque de conversation de ma part, mais je suis passé en mode Economique, elle sourit et me dit qu'il en est de même pour elle. Et, nous progressons ainsi en silence.
Un peu plus loin, sur un faux plat descendant, donc très roulant, j'arrive à la hauteur d'un coureur, il n'y a personne devant nous, et nous nous mettons à papoter. J'apprends alors que pour lui aussi c'est son 1° trail et qu'il fait aussi du rugby mais qu'il n'a jamais fait de marathon. Puis une fois que le faux plat, disparait, il se met à coincer un peu et nous nous quittons non sans s'encourager l'un l'autre.
- A force de nous doubler les uns les autres, nous finissons par nous reconnaitre. Suivant le relief, il ne lous est pas toujours possible de discuter mais un simple hochement de tête, un simple sourire, suffisent à faire comprendre que l'on s'encourage mutuellement !
- Sur le coté d'un large sentier, un coureur est assis et semble calme, j'arrive à sa hauteur, et je lui demande si ça va, et je lui propose un gel. Et il m'explique qu'il a appelé les secours et qu'il les attend. Lui aussi à des musiciens mais il semblerait qu'il ait eu droit à l'orchestre phiharmonique avec la méga chorale de gospel venue spécialement pour l'occasion. Je m'éloignes rassuré et alors que les coureurs suivant arrivent à sa hauteur, j'entends : Ca va ??
Je souris, j'aime vraiment cette ambiance de course.
- Peu avant le 2° ravitaillement, nous sommes un petit groupe qui plaisante dès que le relief le permet et je lance au groupe en parlant du ravitaillement : " Vous pensez qu'ils livrent ?" et nous voilà parti à simuler le conversation au téléphone : "Oui, bonjour, je suis au 42° kilometre, j'aimerais commander..."
Très bonne ambiance !
- Arrivé au 2° ravitaillement, je décide d'appeler le fiston (pour une fois que j'ai une téléphone ! Petit rappel aux personnes qui ne me connaissent pas, je n'ai pas de téléphone portable.) pour lui faire partager mes impressions de course. Mais, malheureusement, je n'ai droit qu'à la messagerie. Dommage, j'aurais tant aimé l'entendre. Je pense rapidement à autre chose pour effacer cette légère déception. Allez un verre de coca pour oublier !!
La coureuse orange me double, puis au hasard d'une montée, j'arrive à sa hauteur. Je la salue à nouveau, je ne lui parle pas de sa blessure, il ne faut pas, je restes positif. Et comme la montée semble un peu longue, je m'excuse en plaisantant auprès d'elle du manque de conversation de ma part, mais je suis passé en mode Economique, elle sourit et me dit qu'il en est de même pour elle. Et, nous progressons ainsi en silence.
Un peu plus loin, sur un faux plat descendant, donc très roulant, j'arrive à la hauteur d'un coureur, il n'y a personne devant nous, et nous nous mettons à papoter. J'apprends alors que pour lui aussi c'est son 1° trail et qu'il fait aussi du rugby mais qu'il n'a jamais fait de marathon. Puis une fois que le faux plat, disparait, il se met à coincer un peu et nous nous quittons non sans s'encourager l'un l'autre.
- A force de nous doubler les uns les autres, nous finissons par nous reconnaitre. Suivant le relief, il ne lous est pas toujours possible de discuter mais un simple hochement de tête, un simple sourire, suffisent à faire comprendre que l'on s'encourage mutuellement !
- Sur le coté d'un large sentier, un coureur est assis et semble calme, j'arrive à sa hauteur, et je lui demande si ça va, et je lui propose un gel. Et il m'explique qu'il a appelé les secours et qu'il les attend. Lui aussi à des musiciens mais il semblerait qu'il ait eu droit à l'orchestre phiharmonique avec la méga chorale de gospel venue spécialement pour l'occasion. Je m'éloignes rassuré et alors que les coureurs suivant arrivent à sa hauteur, j'entends : Ca va ??
Je souris, j'aime vraiment cette ambiance de course.
- Peu avant le 2° ravitaillement, nous sommes un petit groupe qui plaisante dès que le relief le permet et je lance au groupe en parlant du ravitaillement : " Vous pensez qu'ils livrent ?" et nous voilà parti à simuler le conversation au téléphone : "Oui, bonjour, je suis au 42° kilometre, j'aimerais commander..."
Très bonne ambiance !
- Arrivé au 2° ravitaillement, je décide d'appeler le fiston (pour une fois que j'ai une téléphone ! Petit rappel aux personnes qui ne me connaissent pas, je n'ai pas de téléphone portable.) pour lui faire partager mes impressions de course. Mais, malheureusement, je n'ai droit qu'à la messagerie. Dommage, j'aurais tant aimé l'entendre. Je pense rapidement à autre chose pour effacer cette légère déception. Allez un verre de coca pour oublier !!
J'ai lu des différents CR et je vois que tu as bien profité du ravitaillement. Félicitations pour ton 50 km.
RépondreSupprimer@Trainingforboston : Un grand merci à toi Luc !!
RépondreSupprimerEt ben! je crois ne pas me mouiller en disant que ce trail t'as bcp plu!!!
RépondreSupprimerBon, faut dire que tu as l'air tjrs de bonne humeur, c'est ce que l'on lit ds tous tes articles!!
Encore Bravo!!
Pascal R.
Ah ça donne envie, cette ambiance, cette attitude qu'on ne trouve pas (ou que trop rarement) sur les courses sur route ! Merci de nous faire partager ces anecdotes, elles en disent tant :-)
RépondreSupprimer@Pascal R. : Non, tu ne te trompes, j'ai simplement adoré !! Et, si j'ai l'air toujours de bonne humeur, c'est parce que j'essaye toujours de positiver.
RépondreSupprimer@Valerie : Sur routes, c'est l'esprit de compétition ! Même sur marathon dans mon créneau horaire (4h), certains te bousculent, te heurtent pour ne pas perdre de précieuses secondes !! C'est sûr que perdre 10 sec à demander à passer, c'est énorme lorsque l'on vise un temps de 4h !!