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mercredi 27 février 2013

Blessure : 01 Petite Histoire suite et fin

merci à www.photo-libre.fr
Suite de la petite histoire dont la 1° partie se trouve ici.
...

A force d'obstination, j'ai tout de même réussi à me détacher de la barrière et c'est seul et désoeuvré que j'arpente ce large sentier.
Au hasard d'un croisement, j'ai appris que je me trouvais sur le Sentier de la Blessure.
  
Rencontrant parfois un coureur qui, malgré lui, venait fouler ce sentier tant redouté, j'allais à sa rencontre et d'un doux frôlement, d'un petit contact amical, je venais lui remonter le moral comme pour lui dire : "Un peu de repos et cela ira mieux !"
 
Cette longue errance sur ce Sentier de la Blessure est une épreuve et même si parfois, le moral se fait fluctuant, je jappe, j'aboie afin d'encourager les coureurs que je croise . Car le plaisir de les voir, le fait de les imaginer haletant, le souffle court et donnant le meilleur d'eux même, me réconforte et me fait également plaisir.
 
Pas de CAP par procuration, pas de CAP tout simplement. Juste content de pouvoir me remémorer grâce à eux ces agréables sensations durant l'effort.
  
Les journées se déroulent lentement trop lentement parfois et s'égayent dès que je croise des personnes en train de courir. Mon visage s'illumine, je suis content pour eux, je partage la joie et la satisfaction qui est la leur. Un petit encouragement pour eux et c'est les yeux pétillants que je les regarde passer. Et même si parfois, j'aimerais les suivre, je me dois de faire attention à cette patte endolorie.
   
Je vois tristement défiler ces journées sans sport, ces journées sans joie et ces nuits sans sommeil. Les jours se suivent et se ressemblent.
 
L'agitation de la journée a désormais cédé la placeau calme de la nuit et les tristes et sombres pensées affluent désormais.
 
Les soirs et les nuits semblent bien longues. Ces sensations de vent sur le museau, les paysages qui défilent devant nos yeux ravis, ces sensations de bien-être semblent désormais bien lointaines.
 
Quand vient la nuit, je m'installe toujours au pied du même arbre en posant la tête sur mes pattes croisées. Alors qu'en journée j'arrive à positiver, les nuits sont très souvent tristes.
Parfois, du bout des pattes, je gratte le sol comme pour me sentir exister, comme pour rappeler ma présence à Dame Nature, et je patiente ainsi en attendant le sommeil.
 
CAP, je sais qu'un jour où l'autre tu reviendras car j'ai confiance en toi.
 
CAP je t'attends et même si je sais que désormais cela ne sera plus comme avant, saches que je ne t'en voudrais pas. 
  
CAP, comment t'en vouloir, toi qui m'apportes tant ?
 
CAP, je pense si souvent à toi !

CAP, tu me manques tant !!

mardi 26 février 2013

Blessure : 01 Petite histoire 1° partie

merci à www.photo-libre.fr

Déjà 3 mois sans CAP !! 3 mois déjà que suite à une blessure, j'ai arrêté la CAP !! 
Durant ces jours qui défilent, je ressens comme un manque, un vide. Et durant ces longs moments passés à réfléchir, à ruminer, à se dire et si je n'avais pas.... j'en suis petit à petit venu à presque comprendre ce que pouvais ressentir un animal lorsqu'on l'abandonne.
Vous me connaissez désormais aussi, laissez moi  vous conter une petite histoire...
....

Tout a commencé un soir, alors que j'étais tranquillement allongé sur le sol, j'étais en train de somnoler à coté de mon maître CAP. Il était assis, son ordinateur portable sur les genoux, à lire des articles de blogs.
Sans prendre la peine d'éteindre son ordinateur, il se leva brusquement, mit ses affaires de running et m'appela d'un sifflement. J'accourus à ces cotés, tout content car j'adorais courir avec lui.
 
Mais ce soir, il était différent !! Le visage fermé, aucun sourire sur les lèvres, aucun geste d'affection à mon égard. Je sentais bien qu'il y avait quelque chose, mais toujours positif, je me suis frotté à lui comme pour lui dire : "Ne t'en fais pas, je suis là."
Je tournai autour de lui, cherchant à le regarder dans les yeux afin de mieux comprendre ce qu'il ressentait. Mais son regard était fuyant, il ne me regardait pas !
 
Un détail éveilla ma curiosité : la laisse était bien plus serrée que d'habitude ! Mais je me suis dit que cela devait être un soir où il avait besoin de se défouler et que sans faire exprès il l'avait serré plus qu'à l'accoutumée.
 
Nous fîmes un grand tour, empruntant un parcours que je ne connaissais pas. Toujours sans rien dire, il ralentit puis stoppa devant un large sentier. Je sentais bien qu'il n'était pas bien et que quelque chose le tracassait, aussi je frottais ma tête contre ses jambes. Un doux contact afin de l'apaiser et lui faire oublier ses soucis.
  
Mais ce soir, toutes mes tentatives sont restées vaines. Toujours aucun geste, aucune parole à mon égard.
 
Sans rien dire, il attacha fermement la laisse à une barrière près du large sentier, et, toujours sans mot dire, il repartit en marchant sans même prendre la peine de se retourner.
 
J'ai ainsi regardé CAP s'éloigner au loin sans comprendre !!
 
En tirant sur la laisse afin de m'échapper pour le rejoindre, le métal froid du collier cogna contre mon coup et me serra plus encore.
CAP était désormais parti, et seul dans la nuit noire, je me sentais abandonné, trahi et déçu de ne finalement rien représenter pour lui.
 
Déjà 3 mois que je suis ainsi prisonnier !! Déjà 3 mois que ne suis plus libre de mes mouvements.
 
CAP où est-tu ? 
CAP pourquoi est-tu parti ? 
CAP pourquoi m'as-tu abandonné ? 
CAP reviendras-tu un jour ?

.........

Je sais désormais ce peut ressentir un fidèle compagnon lorsqu'on l'abandonne.

lundi 25 février 2013

Blessure : 00 Préambule

En guise de préambule et bien malgré moi, j'ajoute ici une nouvelle rubrique. Typiquement le genre de sujet que chaque coureur aimerait éviter mais qui vient malgré tout à notre rencontre, un jour ou l'autre.
 
Il s'agit hélas de La Blessure !! Avec un 'B' majuscule comme dans Barbant Banal Bobo à Bannir !
 
Insidieusement, elle s'est invitée et je dois désormais composer avec elle. Disons qu'elle s'est attribuée le rôle de chef d'orchestre et que mon corps doit suivre la mesure.
 
N'ayant jamais été adepte de la bobologie, j'ai (presque) toujours passé sous silence ces petits épisodes que chaque coureur est amené à rencontrer où notre corps nous fait clairement comprendre que nous devons lever le pied (j'adore cette expression, car j'apprécie de lever le pied, puis de lever l'autre pied et si en même temps, il est possible d'avancer plus ou moins vite....).

Tout cela pour vous dire que vous risquez de lire ici, des articles liés à cette blessure. Je vous rassure, il n'y a rien de grave, et il ne s'agit pas d'une quelconque maladie. Pour faire simple, il s'agit d'un problème de genou. J'y reviendrai plus en détail ultérieurement.

Mais avant cela, je vous confierais les pensées d'une petite abeille pour le moment sédentaire.

dimanche 17 février 2013

...je pars au collège déguisé !


Tout content, le fiston s'en est allé au collège ainsi déguisé.
  
Une fois parti, je me suis dit que j'aurais dû lui dire de faire bien attention en traversant. 
  
Mais vu le déguisement, les voitures vont certainement ralentir en le voyant, ils auront peur des représailles et on ne sait pas ce qu'il cache dans son gros cartable !!

lundi 11 février 2013

Pour Mardi Gras...


Cette année, le collège du fiston a fourni une note d'information aux élèves.
  
Typiquement la feuille explicative qu'il est impossible d'oublier au fond du sac !! La note expliquait que le collège autorisait les élèves à venir déguisé à l'occasion de Mardi Gras. Mais les déguisements ne devaient pas heurter la sensibilité de chacun ni avoir des connotations religieuses.

Petite réflexion avec moi-même (oui, je le fais souvent) concernant les déguisements possibles :
  • Costume de Leather Face dans massacre à la tronçonneuse ? La tronçonneuse serait trop lourde pour lui, sinon il serait possible d'en prendre une électrique mais on perdrait l'effet "dramatique" ! Donc recalé !!
  • Costume de Borat ? Euh, comment dire, le vert ne lui va pas au teint !! Recalé !
  • Costume avec fausse ceinture d'explosif ? Amusant mais j'ai déjà vu de près des policiers de la BRI (ici) alors recalé !!
  • Costume de Benoit XVI ? Techniquement il n'y a pas de connotations religieuses !! C'est juste un futur chômeur-retraité qui s'habille, euh, comment dire de façon "voyante". Mais recalé tout de même, pas envie de donner des idées au fiston, dans la famille, on a toujours eu un travail respectable !! :-)
Donc finalement le fiston a choisi, cela sera un costume de Scream !
Et nous voilà parti, à la recherche du costume....

- Tout d'abord, non loin de la maison, il y a une boutique de location-vente de costumes et nous y trouvons un masque de Scream mais le costume taille enfant est trop petit !!
  
- Et nous voilà parti à marcher en direction St Lazare (Brochant - St Lazare : 1,9km), avec pour objectif, le Printemps et les Galeries Lafayette. Nous n'y avons rien trouvé !!
  
- Direction les grands boulevards, puis le faubourg Montmarte où il y a plusieurs magasins de costumes dont le Fou-Rire. (St Lazare - Fbg Montmartre : 1,3 km).
Lorsque nous avons vu la foule massée sur le trottoir (voir photo), nous avons alors sorti une autre carte de notre manche : Le BHV, on ne sait jamais !!

- Et nous voici parti vers le BHV sur la rue de rivoli (Fbg Montmartre - Place de l'Hotel de Ville : 2,5 km).
Peu avant d'arriver au BHV, je me suis rappelé de l'existence d'un magasin de Farces et Attrapes non loin de là (Merci mémoire !)

Il y avait un peu de monde mais nous avons été servi rapidement. Et, c'est avec le sourire que nous sommes sortis avec notre achat !!
Nous avions acheté le masque de Scream, le même que celui trouvé dans la 1° boutique !!

Et pour nous détendre après ces 5,7 km de parcourus, nous sommes allées nous prendre un petit goûter. Ce fut un samedi bien agréable car la température se prêtait bien à une "randonnée urbaine".