mercredi 5 avril 2017

Ecotrail 2017 - 45km : 6 En route vers la Tour Eiffel (45km)

Suite de la série d'articles consacrés à l' Ecotrail 2017.

Nous quittons maintenant Saint Cloud et le 2° et dernier ravitaillement du parcours de 45 km.

Je préviens à nouveau Zebulon quant à la "beauté" de cette dernière portion du parcours. 
Avec une arrivée au pied de la Tour Eiffel, on termine immanquablement par un parcours urbain.

Arrivé à Sèvres, fin du parcours composé de sentiers, désormais nous n'avons que du macadam à nous mettre sous les semelles.

Après avoir longé la seine et être passé non loin de l'Ile Seguin, nous bifurquons ensuite le long d'un étroit trottoir. Un long, long trottoir plutôt 16 (Très étroit...) ! Et qui monte bien, de surcroît.

Ensuite, pas grand chose à ajouter concernant le parcours. Pas de difficulté, si ce n'est la beauté du parcours.

Du coup, nous avançons, j'aurais aimé vous dire à bon rythme, il n'est pas très rapide mais reste tout de même correct.

Du coup, nous doublons quelques coureurs, nous en encourageons quelques uns en leur disant que nous y sommes presque. Puis c'est à notre tour de lever le pied et c'est tout naturellement que certains coureurs nous encouragent à leur tour.

J'adore cet état d'esprit !

Sur la 1° photo de cet article, vous pouvez constater que nous tournons le dos à la Tour Eiffel, c'est une des petites facéties du parcours, il y a des descentes et bien sûr des montées d'escalier et des petits détours de ce type.


Nous sommes maintenant sur le pont de Grenelle-Cadets de Saumur (c'est son nouveau nom depuis 2016) et nous prenons cette fois la direction de la Tour Eiffel, destination tant attendue !

Un passage sur l'île aux cygnes, un petit escalier (oui, les organisateurs sont assez joueurs...) et nous arrivons à Bir-Hakeim.

Dernière ligne droite, nous entendons au loin de la musique, et la voix du speaker.

Nous décidons alors de nous faire plaisir et de tout donner (C'est tout de même étrange ce besoin d'accélérer sur les derniers mètres alors que cela ne changera absolument rien !!)
Mais qu'importe, nous accélérons, les passants nous regardent médusés !! Une petite fille, s'écrit : C'est un oiseau, c'est un avion, non, c'est...
(Petite interruption : On me signale dans l'oreillette, que cela n'est pas du tout crédible...).
Je reprends....

Nous accélérons donc, certes, la vitesse augmente, nous apprécions cette décharge d'adrénaline et cette douce euphorie à l'approche de l'arrivée.

Mais la fatigue a laissé des traces et j'ai besoin d'oxygène.

Zebulon est en pleine forme, il assure sur cette accélération alors que je suis en mode locomotive à aspirer et souffler de l'air...

Et c'est avec une immense joie que nous franchissons ensemble la ligne d'arrivée en 5h40 !

Voici la vidéo de notre arrivée (à 0:14). Vous remarquerez qu'à l'issue de notre arrivée, j'entame un petit pas de danse.
Je vous rassure, ce ne sont pas mes hanches qui se dérobent, c'est simplement qu'il y avait une petite musique entraînante et j'étais d'humeur guillerette.

Retrouvez l'album Flickr des photos ayant illustrées cet article :

0 commentaires :

Enregistrer un commentaire