lundi 18 juin 2012

Trail Oisans : 06 Vocabulaire


Voici une photo en grand format, faite durant le trail. Vous remarquerez que le ciel est tout de même nettement plus nuageux que les précédentes.
Mais pourquoi avoir mis cette photo en grand format ? Vous allez comprendre en lisant la suite.

Le trail est vraiment un excellent moyen d'enrichir son vocabulaire.

  • Humilité : Lorsque l'on circule dans de tels paysages, on prend alors bien conscience que nous ne sommes pas grand chose devant l'immensité de la nature qui s'offre à nos yeux ébahis. C'est à une grand leçon d'humilité que l'on prend part. Nous devons composer avec la nature, elle doit nous accepter et nous donner sa bénédiction afin d'être autorisé à troubler sa douce quiétude.
Comme l'a vécu Buzzy lors de son Marathon des Causses, nous devons faire en sorte que tous les instruments (météo, parcours, forme physique...) soient bien accordés afin que l'orchestre puisse nous bercer de cette si douce mélodie qui font qu'une course est réussie.


  • Podium inversé : Dans les derniers kilomètres, alors que j'envoyais un sms à RunMyGeek, je me suis fait reprendre par 2 coureurs, puis par un 3°. qui à mon grand étonnement, ramassait les morceaux de rubalise indiquant le parcours, c'était un des nombreux bénévoles de la course qui s'était vu confier la tâche d'enlever toute trace de la course et de laisser la nature intacte. En le remerciant, il me répondit qu'il prenait également du plaisir (je vous rappelle qu'il pleuvait à ce moment). En réalisant que nous étions les derniers coureurs, avec l'un des 2 autres concurrents, nous en vînmes à nous flatter d'être sur le podium (inversé), récompensant les 3 derniers de la course. 
L'égo est bien souvent mis de coté, et même derniers, on n'en perd pas pour autant son sens de l'humour, et cela indique bien le peu d'importance que l'on accorde au classement sur ce type de course.
 
 
  • Vocabulaire local : Tout comme, il convient d'être attentif aux indications des bénévoles, lorsqu'ils nous préviennent des éventuelles difficultés, il convient également de ne pas prendre au pied de la lettre les indications de distances toujours données dans le but de rendre service. Un petit exemple ? Alors que j'arrivais au niveau d'un bénévole situé devant un grand rocher, il m'encouragea en me disant que le prochain ravitaillement (celui situé au refuge du Taillefer) était situé "Juste là, en bas". Donc, en contournant le rocher comme le chemin descendait, je m'attendais à arriver au refuge mais, sur la photo illustrant ce billet, voici ce qui s'offrit à mes yeux ébahis !!
Il n'avait pas menti, le ravitaillement (bâtiment en contre-bas sur la photo) était bien en bas, mais c'est le terme "juste" qui indiquait une distance, disons, toute relative et pas si proche pour un citadin comme moi.

6 commentaires :

  1. Merci cher Maya pour ce partage d'emotions que je ne connais que trop peu ! C'est une belle école que celle qui nous est donnée de suivre dans de tels décors !

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    1. Oui, l'humain s'efface devant la nature. Et l'on se dit que sans elle, on passerait à coté de l'essentiel.

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    1. Qu'est ce que cela aurait été s'il m'avait "tout la-bàs" ??
      Et je te laisse imaginer ma tête lorsque j'ai compris où se trouvait le refuge !!
      Yeux ronds, bouche entrouverte, les bras le long du corps....

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  3. Et oui, tout comme nous tu as fait un bien joli podium inversé!

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    1. J'attends encore la cérémonie protocolaire.... ;-)

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