jeudi 22 septembre 2011

Poursuite des vibrameries urbaines

Nos vacances ne sont désormais qu'un lointain souvenir et mes séances tropicales d’entraînement en Vibram ont laissé la place à des séances de nouveau urbaines.
 
Poursuivant l’alternance de marche et de course à pied chaussé de mes VFF, j’ai atteint un palier sur lequel j’ai stagné durant plusieurs semaines. 
Impossible pour moi de dépasser les 7 km sans avoir de tiraillements aux mollets. Sensations débutant le jour même de l’entraînement et se poursuivant plusieurs jours durant.

Et c’est à l’occasion de la publication d’un article sur le site de la Runnosphère que j’ai reçu la réponse à ma stagnation!


A force d’entendre et lire que le talon ne devait pas « taper » le sol durant les foulées, j’avais « résolu» le problème en ne posant pratiquement plus le talon au sol. Et, de ce fait, j’étais constamment sur l’avant du pied et forcément mes mollets étaient grandement mis à contribution, avec de la pratique, ils ont appris à fournir un effort durant 7 km avant de me faire comprendre gentiment qu’il était temps d'arrêter de jouer à la ballerine ! 
  
Comme je le disais ici, j’ai appris à écouter mon corps et à prendre en compte ses remarques. Donc, avec le peu de pratique dont je dispose en minimalisme, j’arrive désormais à savoir quand il est temps de stopper mon effort pour ne pas sentir des tiraillements aux mollets durant plusieurs jours.

Après avoir exposé ma technique de course, CourirPiedsNus, un grand barefooteur me donna, comme toujours des conseils avisés. En fait, j’avais tout faux (bon d’accord, pas complètement mais tout de même !).

J’avais selon moi tellement focalisé sur le talon que je ne le posais pratiquement plus. Grave erreur !!

La technique est d’attaquer le sol avec l’avant du pied puis de poser le talon afin de s’en servir comme d’un ressort. Merci pour cette image car à chacune de mes foulées, je «visualise » et j’imagine le ressort qui est en moi. ;-)

Et merci également aux autres personnes pour les conseils laissés dans les commentaires.


J’ai ensuite appliqué ces bons conseils, et, même si les mauvaises habitudes, pourtant si rapides à acquérir, ont quelque peu du mal à disparaître, j’ai pu constater les bienfaits de cette méthode car quasiment pas de tiraillements survenaient les jours suivants.

J’arrive désormais à la fin de ma préparation pour le Paris-Versailles, et je suis encore bien loin d’avoir parcouru une distance équivalente sur une seule sortie. Mais l’abeille est précautionneuse, et j’ai préféré continuer à ne m’entraîner qu’une fois par semaine sans chercher à «rattraper » le retard sur ma préparation.
Je n’ai donc couru que 10 fois en Vibram, parcourant ainsi un total de 54km, volume d’entraînement vraiment peu élevé et insuffisant pour préparer au mieux une course de 16km. 

Mon but premier aura été de m’amener jusqu’au jour de la course sans blessure et avec de bonnes sensations.
  
Donc, le jour J, je passerai en mode « gestion de course » en tâchant de ne pas trop m’emporter afin d’être en mesure de couvrir la distance et surtout de bien me faire plaisir.

2 commentaires :

  1. Et bien bonne chance aujourd'hui pour ce Paris-Versaille, je me réjouis de lire les commentaires.

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  2. Merci à toi, le CR suivra dans les prochains jours...

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