Distance ô combien mythique, faisant rêver de nombreux coureurs.
Ici, pas de place à l'improvisation.
Il est nécessaire de connaître son corps et d'être à son écoute. Une pratique régulière et assidue est nécessaire avant de s'aligner sur cette distance.
Pour les japonais, c'est l'Ecole de la Vie, car de nombreux sentiments et sensations y surviennent :
1) Euphorie du départ, cette immense joie ressentie où après avoir patienté durant de longues minutes, retentit enfin la détonation annonçant le départ.
2) Emerveillement, devant toutes ces personnes venues nous voir et nous encourager, nous les illustres inconnus.
3) Plénitude, où une fois lancé, on atteint alors sa vitesse de croisière, on se sent vraiment bien.
4) Doute, un peu en retard au niveau des temps de passage, j'accélère ou non ?
5) Angoisse, quand le petit état de fatigue devient de plus en plus prononcé.
6) Douleurs, lorsque survient cette crampe, ce point de coté, cette gêne aux genous ou aux pieds qui se fait alors plus insistante, plus menaçante.
7) Refus, de cette fatigue générale qui est en train de s'installer. On continue sur la lancée sans écouter ce corps qui aimerait tant que tout s'arrête. On essaye également d'ignorer ce "Mur", aussi impalpable que présent, que l'on doit à tout prix "traverser", "faire voler en éclat".
8) Délivrance, lorsque les derniers kilomètres s'égrennent doucement, le 37° est passé, le 40° ne va pas tarder à pointer le bout de son nez.
9) Joie, dernière ligne droite, alors en pleine accélération, on se focalise alors sur la ligne d'arrivée, rien d'autre n'existe, on peut alors se lâcher complètement, sans risques, on donne alors tout ce que l'on a, et on accélère plus encore, mais qu'ils semblent longs ces derniers 195 m !!!
1) Euphorie du départ, cette immense joie ressentie où après avoir patienté durant de longues minutes, retentit enfin la détonation annonçant le départ.
2) Emerveillement, devant toutes ces personnes venues nous voir et nous encourager, nous les illustres inconnus.
3) Plénitude, où une fois lancé, on atteint alors sa vitesse de croisière, on se sent vraiment bien.
4) Doute, un peu en retard au niveau des temps de passage, j'accélère ou non ?
5) Angoisse, quand le petit état de fatigue devient de plus en plus prononcé.
6) Douleurs, lorsque survient cette crampe, ce point de coté, cette gêne aux genous ou aux pieds qui se fait alors plus insistante, plus menaçante.
7) Refus, de cette fatigue générale qui est en train de s'installer. On continue sur la lancée sans écouter ce corps qui aimerait tant que tout s'arrête. On essaye également d'ignorer ce "Mur", aussi impalpable que présent, que l'on doit à tout prix "traverser", "faire voler en éclat".
8) Délivrance, lorsque les derniers kilomètres s'égrennent doucement, le 37° est passé, le 40° ne va pas tarder à pointer le bout de son nez.
9) Joie, dernière ligne droite, alors en pleine accélération, on se focalise alors sur la ligne d'arrivée, rien d'autre n'existe, on peut alors se lâcher complètement, sans risques, on donne alors tout ce que l'on a, et on accélère plus encore, mais qu'ils semblent longs ces derniers 195 m !!!
10) Pléni-Fatigue (mélange de plénitude et de fatigue générale), une fatigue générale prend notre corps à l'abordage sans crier gare, le sol se dérobe sous nos pieds. Nous sommes satisfaits d'avoir été au bout de ce long périple, et une douce plénitude nous envahit, on se sent (presque) bien, les jambes sont dures, les pieds douloureux et, malgré tout, on se sent vraiment bien !! Douce sensation !!
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