Après avoir franchi la ligne d'arrivée sur l'avenue Foch, je ralentis (enfin !!), je m'arrête, puis j' "avance" doucement. Avancer n'est pas vraiment le terme approprié, claudiquer serait plus juste. J' "avance" donc ainsi faisant un remake urbain de la marche de l'empereur.
Je vacille, je cherche mon équilibre ( C'est étonnant comme on ressent plus les effets de la rotation de la Terre dans le 16° !!).
Je savoure alors cette agréable sensation, mélange d'euphorie, de joie et de satisfaction, où durant quelques secondes, je me retrouve comme errant sur un petit nuage, le sourire aux lèvres, l'air béat, un hochement de tête aux coureurs qui croisent mon regard, comme pour dire : Nous faisons partie de la même grande famille et nous venons de partager quelque chose d'intense.
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