Je vous livre ici, le compte rendu de la course du Paris-Versailles de dimanche dernier, et qui se fera d'un point de vue quelque peu différent...
Dimanche soir, après le Paris Versailles, mes Vibrams étaient encore toutes excitées de la journée qu'elles venaient de passer.
Alors que je venais de les mettre au lit et d'éteindre leur chambre, je les entendais encore discuter entre elles et se remémorer les évênements du jour.
Je restai un moment près de la porte légèrement entre-baillée et je les écoutais ainsi le sourire aux lèvres, content de leur avoir fait passé une belle et agréable journée qui j'en suis sûr restera longtemps dans leur mémoire.
Il est vrai, qu'une fois n'est pas coutume, la journée avait commencé particulièrement tôt pour elles. Levées à 7h, elles émergeaient doucement de leur léthargie en demandant les raisons d'un réveil si matinal.
Une course ? dirent-elles en coeur toutes étonnées. Un sentiment de fierté et une légère appréhension les envahit alors. Elles allaient enfin faire comme les grands. Faire une course pour de vrai !
Fini les petits entraînements, désormais, cela serait du sérieux.
Une course ? dirent-elles en coeur toutes étonnées. Un sentiment de fierté et une légère appréhension les envahit alors. Elles allaient enfin faire comme les grands. Faire une course pour de vrai !
Fini les petits entraînements, désormais, cela serait du sérieux.
Une fois le petit déjeuner et la douche prise, elles se préparèrent tranquillement sans pression aucune, comme si elles avaient toujours fait cela. Répartition des tâches et des responsabilités, l'une en charge de la puce de la course alors que l'autre était en charge du "foot pod".
Une fois parées, direction le métro pour se rendre sur le départ de la course.
Journée des premières, elles prenaient le métro pour la 1° fois.
Tellement habituées aux grands espaces, elles n'appréciaient guère de devoir ainsi évoluer dans cette atmosphère confinée. Mais pas le choix, elles savaient que ce n'était qu'un petit moment pas vraiment agréable à surmonter et qu'après cela, viendrait alors la grande surprise.
Tellement habituées aux grands espaces, elles n'appréciaient guère de devoir ainsi évoluer dans cette atmosphère confinée. Mais pas le choix, elles savaient que ce n'était qu'un petit moment pas vraiment agréable à surmonter et qu'après cela, viendrait alors la grande surprise.
Sortie du métro à la station Trocadéro, et une fois enfin dehors, elles étaient alors plus à leur aise. Le doux air du matin leur faisait du bien. Puis, une fois sur la place des droits de l'homme, elles virent s'ériger devant elles, la Tour Eiffel qu'elles n'avaient plus revu depuis ce fameux jour où pour la 1° fois, elles avaient foulées le sol du champ de mars.
Sur le lieu même où elles avaient connues leurs premières sensations, elles allaient, quelques mois après, y effectuer leur 1° course !
Différents sentiments les envahissaient.
- De la joie d'effectuer une course, qui serait en fait, LEUR course.
- De l'appréhension, car cette notion de distance de 16km leur était totalement inconnue. Elles n'avaient jamais parcouru une telle distance en une seule fois. Et, n'avaient donc aucune idée de l'effort que cela pouvait représenter.
- De l'euphorie, car elles étaient gagnées à leur tour par cette douce ambiance festive qui régnait aux abords de la ligne du départ.
Habituées à croiser des chaussures à double, triples...enfin à semelle très épaisse, elles eurent l'agréable surprise de rencontrer une de leur lointaine cousines minimalistes, des huaraches (voir photo). Elles n'étaient "plus seules au monde" !
Quel plaisir que d'échanger et de partager ainsi les mêmes affinités. Elles étaient aux anges de ne plus être, pour une fois, obligées de lever la tête pour s'adresser à d'autres.
Bon, à voir la photo, elles ont bien papotées avec les copines avant le départ! :)
RépondreSupprimer@Vinvin20 : Oui, elles se sont bien détendues avant le départ. Pas de stress pour cette première.
RépondreSupprimerBin dis donc, au Paris-versailles, il y en avait pour tout les goûts: pieds nus, vibram, ou chaussés. Et en plus, la Runnosphère avait l'honneur d'avoir le podologue David Leurion à ses côtés! Quel pied!
RépondreSupprimerExcellent, après le CR de Christian raconté par ses pieds, toi c'est le chaussures (original bonne idée). Je file lire la suite ;)
RépondreSupprimer@Greg : Effectivement un bien large éventail de coureurs, il y avait même des pingouins !! ;-)
RépondreSupprimer@dd2012 : Merci, les héros du jour sont ainsi mis en avant