Alors que dans la 1° partie, j'évoquais la "douce" Chantal, responsable du report de notre vol. D'autres vols eurent bien sûr à souffrir des humeurs de cette cantatrice au grand souffle.
A 19h45, les passagers du vol initialement prévu à 15h20 à destination de la Guadeloupe (qui avaient également humé le doux parfum de Chantal) n'avaient pas terminé d'embarquer.
Une des conséquences en ce qui nous
concerne, fut que 3 avions se retrouvaient à embarquer au même moment
dans le même satellite. Devant cet engorgement, on nous annonça que nous prendrions un bus afin de rejoindre l'avion.
Notre vol étant supposé décoller à 20h, j'échafaudais un plan, certes loufoque, afin que les quelques 300 passagers du Boeing 777 embarquent en moins de 10mn :
En supposant que nous allions tous à la même vitesse, en nous mettant les uns derrière les autres par n° de siège, nous pourrions prendre part à un 400m de folie !!
Et ce 400m de folie serait bien sûr commenté par Nelson Montfort.
1° virage, les passagers portant des sacs en bandoulière se retrouvent sur l'extérieur de la courbe alors que ceux voyageant légers restent quand à eux bien à la corde.
De nombreux rires d'enfants se font entendre montrant ainsi à quel point ils apprécient de se faire ainsi brinquebaler sur les épaules de leurs parents.
1° ligne droite, la vitesse de croisière désormais atteinte, les pas des quelques 300 passagers résonnent dans le stade, de nombreux encouragements se font entendre provenant des membres d'équipage de même que des manutentionnaires massés le long de la piste.
2° virage parfaitement négocié, les enfants sont maintenant bien calés sur les épaules, les yeux plissés sous l'effet de la vitesse, les sacs ne gênent désormais plus les mouvements.
Dernière ligne droite, les membres d'équipage et les manutentionnaires se déchaînent, les passagers motivés comme jamais donnent tout !! Lorsque, tout à coup, une lanière craque ! Le sac git par terre, faute de temps il ne sera pas ramassé. Le 400m se transforme alors en 400m - 1 haie ! Et chacun enjambe le petit obstacle.
Nelson Montfort, journaliste polyglotte, avec sa fougue habituelle, déclame ses commentaires en plusieurs langues :
Oh, là là, un sac, mesdames et messieurs vient de chuter lourdement sur la piste. Les passagers enjambent cet obstacle avec maestria, avec brio. Que d'émotions ! C'est vraiment une superbe course à laquelle nous assistons !
La ligne d'arrivée désormais franchie, tous les passagers ont le sourire, ils l'ont fait, désormais tous finishers, ils vont pouvoir embarquer dans l'avion. L'organisation, vraiment aux petits soins pour nous, afin de nous faire "récupérer" de ce 400m d'anthologie, qui ne s'est effectué que dans mon imagination, décide de décaler le vol d'1/2h !
16h20, 20h, 20h30, nous ne sommes plus à ça près !
16h20, 20h, 20h30, nous ne sommes plus à ça près !
Le bus nous déposa au pied de l'avion, et nous avons déambulé sur le tarmac avant de prendre l'escalier montant vers la porte de l'avion.
Dégainant mon appareil photo, une employée m'indique que cela est strictement interdit !
Etant donné la situation inhabituelle, je profite malgré tout de cette belle occasion afin de prendre quelques clichés.
Et, après avoir patienté dans la salle d'embarquement, effectué une petite excursion en bus et déambulé sur le tarmac, nous sommes désormais installés dans l'avion !
Les vacances, ça se mérite !!
Et ça continue, j'adore etre spectateur de ce feuilleton :-)
RépondreSupprimerMerci à toi Rohnny !!
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