Nous laissons le 1° ravitaillement pour amorcer la 2° partie du parcours à savoir une traversée de 23km pour rejoindre une oasis au 45°km, où nous pourrons remplir nos camelbak, puis une petite trotte de 10km avant d'atteindre le 2° ravitaillement. Et, c'est parti !!
La partie "roulante" de la course est désormais derrière nous, nous allons bientôt entrer dans le vif du sujet.
Pour rappel, la course ne comporte "que" 1500m de dénivelé. une pure formalité pour les "vrais" traileurs montagnards. Pour eux, 80km avec 1500m D+, c'est "quasiment" plat !! Mais pour les "apprentis traileurs", parisiens de surcroit, la succession de montées et de descentes pas trop techniques, nous oblige à puiser dans nos ressources.
Même si pendant nos entraînements communs, j'avais déjà brieffé Zebullon, je lui redis à nouveau que les montées et descentes vont désormais s'enchainer.
Comme l'année dernière, cet enchaînement m'avais éprouvé autant psychologiquement que physiquement, j'essaye donc de nous préparer psychologiquement.
Et c'est parti pour les montagnes russes !!
Nous marchons dans les montées, et nous nous laissons aller dans les descentes. Et, cette année, une grande première pour moi, j'arrive (enfin) à descendre sans dépenser trop d'énergie.
Je tiens d'ailleurs à remercier les "traileurs-blogueurs" qui dispensent de précieux conseils sur leurs articles (une vraie mine d'information).
Je n'ai pas encore acquis la technique de descente, mais comme le dit Zebullon, je fais les descentes en mode freestyle ! Complètement relaché, je reste concentré sur le sol afin de poser mes pieds au bon endroit, et surtout, je ne m'oppose pas à la pente, je laisse mes jambes dérouler en restant toujours maître de ma vitesse. Et, sans accélérer, en me laissant mener dans la descente, je parcours la pente quasiment sans effort, et petit plaisir, en doublant quelques coureurs.
Je n'ai pas encore acquis la technique de descente, mais comme le dit Zebullon, je fais les descentes en mode freestyle ! Complètement relaché, je reste concentré sur le sol afin de poser mes pieds au bon endroit, et surtout, je ne m'oppose pas à la pente, je laisse mes jambes dérouler en restant toujours maître de ma vitesse. Et, sans accélérer, en me laissant mener dans la descente, je parcours la pente quasiment sans effort, et petit plaisir, en doublant quelques coureurs.
Etonnant comme avec un peu de technique, on arrive à allez plus vite en descente , et ce, avec une dépense d'énergie moindre. Donc, même si ma technique de descente n'est pas très académique, elle me convient et je sais qu'il faudra que je progresse encore sur ce point là.
Abordons maintenant les montées ! Ah, les montées, le sujet qui fâche !! C'est tout un programme !
Personnellement,les montées m'amuse (je ne dirai probablement pas la même chose, lorsque je serai sur la Festatrail ou sur l'Oisans).
Abordons maintenant les montées ! Ah, les montées, le sujet qui fâche !! C'est tout un programme !
Personnellement,les montées m'amuse (je ne dirai probablement pas la même chose, lorsque je serai sur la Festatrail ou sur l'Oisans).
J'essaye toujours de faire les choses de façon ludique afin qu'elles passent mieux.
Oui, les abeilles ont un bon sens de l'humour, et pratiquent aussi bien le1° degré comme le 451° dégré (petit clin d'oeil à un très bon livre, mais je m'éloigne du thème du récit...) !! Comment trouver quoique ce soit d'amusant à une montée ??
C'est une très bonne question ! D'ailleurs, si vous connaissez des profs de philo, proposez-leur cette question comme thème pour une interrogation écrite...
Pour ma part, chaque montée, est vue comme un petit "jeu" durant lequel je m'oblige à faire de petits pas en marchant, en essayant de ne penser qu'au rythme de la foulée qui est alors nettement raccourcie et sur une cadence presque constante. Pour une fois, les parisiens ont un avantage indéniable concernant le travail de la foulée en faisant de très petits pas. Pour ce type d'entraînement, il suffit de faire plusieurs aller-retours sur les trottoirs situés devant les magasins du Printemps et des Galeries Lafayette, un samedi après midi. Et vous pourrez alors parcourir près de 300m en faisant des pas de 20cm !! Vraiment l'entraînement idéal !!
Après ces errements techniques, revenons maintenant à notre course....
Les montées, faux plat, cotes, s'enchaînent désormais. Zebullon et moi-même, toujours ensemble, marchons chacun à notre rythme dans les montées, courrons cote à cote dans les parties "roulantes" et les descentes sont effectuées chacun à notre rythme.
Oui, les abeilles ont un bon sens de l'humour, et pratiquent aussi bien le1° degré comme le 451° dégré (petit clin d'oeil à un très bon livre, mais je m'éloigne du thème du récit...) !! Comment trouver quoique ce soit d'amusant à une montée ??
C'est une très bonne question ! D'ailleurs, si vous connaissez des profs de philo, proposez-leur cette question comme thème pour une interrogation écrite...
Pour ma part, chaque montée, est vue comme un petit "jeu" durant lequel je m'oblige à faire de petits pas en marchant, en essayant de ne penser qu'au rythme de la foulée qui est alors nettement raccourcie et sur une cadence presque constante. Pour une fois, les parisiens ont un avantage indéniable concernant le travail de la foulée en faisant de très petits pas. Pour ce type d'entraînement, il suffit de faire plusieurs aller-retours sur les trottoirs situés devant les magasins du Printemps et des Galeries Lafayette, un samedi après midi. Et vous pourrez alors parcourir près de 300m en faisant des pas de 20cm !! Vraiment l'entraînement idéal !!
Après ces errements techniques, revenons maintenant à notre course....
Les montées, faux plat, cotes, s'enchaînent désormais. Zebullon et moi-même, toujours ensemble, marchons chacun à notre rythme dans les montées, courrons cote à cote dans les parties "roulantes" et les descentes sont effectuées chacun à notre rythme.
Je distille de temps en temps des petits conseils, même si je n'ai guère d'expérience en la matière, mais l'année dernière l'enchaînement de montées m'avait bien éprouvé alors j'essaye d'anticiper cette année. Peu avant les montées, nous nous mettons à marcher et essayons de relancer une fois celle-ci franchie.
Tout se déroule déroule bien, nous enchaînons, les montées, les faux plats...
Serait-ce la course idéale ? La course où les difficultés sont avalées, englouties facilement ??
Serait-ce la course idéale ? La course où les difficultés sont avalées, englouties facilement ??
Que nenni !!
elle a l'air bien tranquille ta balade dans les montagnes russes ;)
RépondreSupprimervivement la suite !
Une ballade au long cours... Tranquille, tu as dis tranquille ?? ;-)
SupprimerPetit conseil appris cet hiver : les montées, faut les faire en rythme... et garder le même rythme durant toute la côte.... après à toi de voir si tu es assez fort des cuisses pour faire des grands pas, ou des tout petits... mais le conseil (des skieurs-alpinismes qui vont super trop vite en montée) c'est de veiller au rythme !
RépondreSupprimerUn grand merci à toi, pour ce précieux conseil. Je vois que la notion de rythme est importante. J'ai encore des progrès à faire en tant que jeune padawan, mais ton conseil de Maître Jedi me montre que je suis sur la bonne voie. ;-)
SupprimerBravo Maya, il est super ton CR, vite vite la suite ;-)
RépondreSupprimerCa arrive, ça arrive...
SupprimerEt les montées et descentes,dans le métro, c'est aussi un bon entrainement me semble t'il^^
RépondreSupprimerRien de tel pour travailler le cardio et les cuisses!!
Sympa la photo ;)
Oui, le métro cela fait travailler, surtout qu'il faut toujours se presser !! ;-)
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