Vibram en Vacances

Voulant rompre la monotonie des entraînements et des terrains parcourus tels que les routes et parcs parisiens, mes vibram m’ont accompagné durant mes vacances en Martinique. Je leur ai ainsi offert une belle opportunité de dépaysement, de détente et de découverte de nouveaux horizons.
  

Irrépressible envie de rester dans le plus simple appareil, car durant ces congés, mes pieds ont passés 90% du temps en totale liberté, libres de toute entrave, un vrai plaisir !! Déambuler ainsi en intérieur sur le carrelage tiède de la maison est une sensation vraiment très agréable. Par contre, la marche pieds nus sur terrain cimenté ou légèrement rocailleux s’est avérée, quand à elle, plus délicate.

 

Bondissante ou rasante, économique ou dynamique, le travail de la foulée fera également partie des activités estivales. Profitant des nombreuses sorties à la plage, ce fut l’occasion d’effectuer des petites séances de course à pied sur la plage, en me remémorant les conseils avisés de Benoit et de Peter.

Au programme, plusieurs aller-retour à différentes distances de la mer :

• Au début, le plus éloigné de la mer, sur du sable complètement sec, le sable se dérobe sous les pieds et s’enfoncent énormément. Je m’évertue à être le plus « léger » possible, pose du pied en douceur.
• Sur la partie régulièrement mouillée par les vagues, le sol semble quasi-élastique, un vrai régal sous les pieds. Légèrement penché en avant, je m’évertue à ne poser que l’avant du pied, le talon ne touchant pas (en fait pas trop souvent) le sol. Vérification d’autant plus facile, car un simple coup d’œil aux empreintes suffit afin de s’en assurer.
• Et enfin, la partie la plus « physique », la course dans l’eau avec un minimum d’éclaboussures : Lever de genoux et pose de l’avant du pied.

Ce faisant, et imaginant mon « allure », je me fais quelque peu l’effet d’un cheval effectuant ces exercices lors d’un concours de dressage.

 

Ragaillardis par ces exercices, pieds et chevilles semblaient apprécier ce travail en douceur. Loin des agressions des chocs répétés sur le bitume parisien, ils semblaient se détendre ainsi, au cours de ces séances nautiques.

 

Animé d’une folle envie de varier les exercices, le saut à la corde fut également pratiqué, en intérieur cette fois, et tel un enfant dans la cour de récréation, je m’amusais ainsi en rythme. Les pulsations cardiaques montaient rapidement et de nombreuses perles de sueur s’amusaient au toboggan le long de mon corps tressautant. Et, concentré sur le son émis par la corde à chaque tournoiement et à chaque choc avec le sol, je m’évertuais ainsi à conserver le même rythme afin d’effectuer l’exercice sans « pauses intempestives ».

 

Marche et CAP, furent les activités « terrestres » pratiquées. (Je n’ai pas essayé de nager avec mes Vibram). Et je pense que ce petit dépaysement leur a été profitable. De retour sur Paris, je pense qu’elles ne seront pas trop déçues de se retrouver dans un environnement urbain. Fini les vacances, retour à Paris.