Je me suis longtemps demandé s'il y avait vraiment lieu de souhaiter une bonne année.
Car en ce qui me concerne l'année 2014, s'est terminée de bien triste manière :
En Martinique, une petite fille était venue rendre visite à sa grand mère (oui, je sais on dirait un conte pour enfant...) habitant dans un quartier très vallonné (celui où réside ma mère) comme il y en a tant là-bas.
Malheureusement, une voiture dont les freins lâchèrent dévala une pente pour poursuivre sa course dans la cour de la maison.
Alors que d'habitude, plusieurs voitures stationnaient dans la cour, à ce moment rien ne permit de stopper le véhicule sans freins dans sa course folle. Rien, si ce n'est la maison de la grand mère !
Mais, contrairement au conte, ce ne fut pas le grand méchant loup qui y entra mais bel et bien le rapide véhicule.
Le fracas du choc céda la place à un lourd silence, le lourd silence de l'incompréhension des personnes se trouvant dans l'habitation mais surtout le lourd silence de la petite fille gisant inerte au sol.
Malheureusement, une voiture dont les freins lâchèrent dévala une pente pour poursuivre sa course dans la cour de la maison.
Alors que d'habitude, plusieurs voitures stationnaient dans la cour, à ce moment rien ne permit de stopper le véhicule sans freins dans sa course folle. Rien, si ce n'est la maison de la grand mère !
Mais, contrairement au conte, ce ne fut pas le grand méchant loup qui y entra mais bel et bien le rapide véhicule.
Le fracas du choc céda la place à un lourd silence, le lourd silence de l'incompréhension des personnes se trouvant dans l'habitation mais surtout le lourd silence de la petite fille gisant inerte au sol.
Ainsi va la vie !
Quelques temps plus tard, je reçus un mail d'un ami d'enfance, me disant que sa mère était décédée.
Douleur, chagrin et compassion furent les premiers sentiments ressentis, puis vint ensuite de la crainte. Car sa mère et la mienne ont à peu près le même age et j'en vins alors à penser au "départ" d'un de mes parents. A de telles annonces, on sort forcément un peu de sa petite bulle, de son doux cocon protecteur et l'on en vient à envisager le pire, tout en sachant pertinemment que cela arrivera un jour mais on s'y refuse toujours.
Douleur, chagrin et compassion furent les premiers sentiments ressentis, puis vint ensuite de la crainte. Car sa mère et la mienne ont à peu près le même age et j'en vins alors à penser au "départ" d'un de mes parents. A de telles annonces, on sort forcément un peu de sa petite bulle, de son doux cocon protecteur et l'on en vient à envisager le pire, tout en sachant pertinemment que cela arrivera un jour mais on s'y refuse toujours.
Ainsi va la vie !
Puis retour en Martinique, avec ma grand mère qui après plus de 97 ans sur Terre, s'en est allée s'installer sur un petit nuage afin de vivre dans un autre monde de douceur.
En Martinique (comme dans d'autres régions), lors du décès d'un proche, il est possible de faire paraître une annonce dans les avis d'obsèques du quotidien local. Et le jour où paru son avis d'obsèques, paraissait également un article concernant le semi de Fort de France (voir la une du journal illustrant cet article).
Le départ de certains de fait dans la tristesse, alors que le départ pour d'autres s'effectue dans l'allégresse. A chacun son départ.
Ainsi va la vie !
Toutes ces raisons ont fait que je me suis posé la question de la pertinence de simuler une joie à l'arrivée de cette nouvelle année.
Mais celles et ceux qui me connaissent connaîtront la réponse et pour les autres, si cet article a pour titre "00 Préambule", ce n'est pas pour rien...
Alors, bientôt la suite !
En Martinique (comme dans d'autres régions), lors du décès d'un proche, il est possible de faire paraître une annonce dans les avis d'obsèques du quotidien local. Et le jour où paru son avis d'obsèques, paraissait également un article concernant le semi de Fort de France (voir la une du journal illustrant cet article).
Le départ de certains de fait dans la tristesse, alors que le départ pour d'autres s'effectue dans l'allégresse. A chacun son départ.
Ainsi va la vie !
Toutes ces raisons ont fait que je me suis posé la question de la pertinence de simuler une joie à l'arrivée de cette nouvelle année.
Mais celles et ceux qui me connaissent connaîtront la réponse et pour les autres, si cet article a pour titre "00 Préambule", ce n'est pas pour rien...
Alors, bientôt la suite !
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