jeudi 16 mars 2017

En attendant l'édition 2017, retour sur l'Ecotrail 2016 : 2 La course

Suite de mon Ecotrail 2016...

Après la 1° partie Avant course, place maintenant à la course...


Comme toujours, c'est avec entrain que je m'élance. Trop content de pouvoir à nouveau participer à une course.
Je pars sur une allure tranquille en essayant de ne pas trop m'emballer.

La procession de traileurs se met en route. L'ambiance est légère, peu de difficultés sur le parcours, certains poursuivent tranquillement leur conversation.
En ce qui me concerne, j'avance sans rien dire, les jambes répondent bien.

Sur certains chemins, je suis sidéré de constater que des gels et autres emballages ont été jetés au sol. Disons qu'ils ont malencontreusement glissé de la poche...
Surtout que l'organisation a fourni une petite poubelle à accrocher sur soi. Donc, aucune excuse pour ceux qui jettent ainsi les déchets au sol.
De plus, sur un parcours de 30km et avec 600m de D+, inutile de partir le sac chargé de victuailles en tout genre. A voir la quantité de déchets, c'est à croire que certains prennent un gel à chaque kilomètres !! Pff !!

Pour reprendre une phrase bien connue :
Il n'’existe que deux choses infinies : l'’univers et la bêtise humaine… mais pour l'’univers, je n'’ai pas de certitude absolue.
(Phrase d'Albert Einstein, qui avait également de l'humour pour celles et ceux que cela intéresse...)

Sur le parcours de 30km, il n'y a en tout et pour tout que 2 postes de ravitaillement.
Et qui dit postes de ravitaillement, dit également barrières horaires, et la dessus pas de stress. Sauf gros souci, il n'y a pas lieu de s'en inquiéter.
Je n'ai même pris la peine de les noter ! A moins d'avancer à cloche pied ou en moonwalk, pas de souci.

Ayant déjà fait le parcours de 50 km en 2011 puis le 80 km en 2012, je sais donc à quoi m'attendre au niveau du parcours, car les courses empruntent presque le même parcours pour la portion finale.
Et comme à chaque fois, la dernière partie du parcours est celle que j'apprécie le moins, je m'y prépare psychologiquement.
Pour une arrivée au pied de la Tour Eiffel, il est donc nécessaire d'effectuer une partie en zone urbaine.

Etant donné, qu'il n'a pas plu depuis de nombreux jours, c'est avec mes fidèles chaussures de running, mes Saucony Triumph ISO que je déambule sur ce parcours sans réélle difficulté technique.
Sur les sentiers secs, l'accroche est bonne, aucun appui fuyant.
Et une fois en partie urbaine, j'apprécie leur confort et leur amorti et elles m'aident ainsi à apprécier un peu plus cette partie, où l'on emprunte des trottoirs, des escaliers en descente comme en montée.
De plus, les quelques passants croisés, semble nous prendre pour des extra terrestres. Encore heureux que l'arrivée s'effectue de jour, car voir les coureurs du 50 km et ceux du 80 km avec leur frontale sur le front peut vraiment donner cette impression.

Après l'allée aux cygnes, je lance un grand merci aux bénévoles qui assurent la circulation afin de permettre aux coureurs et aux coureuses de traverser en toute quiétude.
Et une fois, au niveau du jardin de Bir-Hakeim, la voix du speaker se fait plus précise, et bien sûr, une petite euphorie me gagne et m'incite à accélérer.
Et comme toujours, j'essaye de tout donner afin de me faire plaisir en accélerant.
(Vous remarquerez ce besoin qu'ont certains coureurs d'accélérer et de tout donner à l'approche de l'arrivée, alors qu'aucun podium n'est à espérer et que cela ne changera absolument rien au classement sur la course.
Lorsque l'on se trouve dans le meilleur des cas en milieu de peloton, gagner quelques places ne sert absolument à rien. Mais qu'importe, on accélère, on se met à courir comme un dératé comme si notre vie en dépendait. Histoire de se dire que l'on a tout donné.
Oui c'est une question de survie, courir pour survivre, pour ne pas se retrouver dans les abysses du classement.)

La ligne d'arrivée est franchie et je suis content. La course s'est bien déroulée et je suis plutôt satisfait de mon humble prestation.

Les 30 km et 600m de D+ ont été parcourus en 3h30. En regardant le détail de ma trace, je constate que certaines portions (courtes, il faut bien l'avouer) ont été couru à une vitesse de 14km/h !!
Je ne pensais pas que cela puisse être à nouveau possible. Etant donné que je suis plus habitué à une allure tranquille, se rapprochant plus d'une allure de tortue sous ecstasy portant un casque audio déversant de la techno hardcore à un niveau sonore plus que déraisonnable !!

Pas de fatigue particulière, mon genou a bien tenu (il faut dire que j'ai été gentil avec lui, afin de ne pas le solliciter plus que de raisons). J'arrive relativement frais, guère entamé par l'effort fourni. 

Donc le petit Maya est relativement satisfait de sa course.

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