Et si la course à pied prenait un autre sens ?

Courir autrement, courir pour une bonne cause

Course Fun : SoMad

Nos courses SoMad

On éduque bien les chiens

Coup de gueule concernant le comportement de certains coureurs

Course Fun : Strongman Run

Retrouvez mes autres Courses Fun

mercredi 25 mai 2011

6h des Yvelines : 5. Les chiffres

Pour les fans de statistiques, voici quelques chiffres.
  
J'ai donc parcouru 51,3 km en 5h59'.

Je me suis amusé à calculer mon temps sur chaque portion de 10km et le constat est sans appel ! 
De 58' sur les premiers 10km, je passe à 1h21 sur le dernier 10 km !

 
A titre de comparaison, les 3 premiers dépassent les 60km parcourus !

6h des Yvelines : 4. Vers l'arrivée

La 5° heure est entamée, cela fait du bien au moral. Mais l'allure est fluctuante, j'ai du mal à conserver le 10km/h.
Cela oscille plus entre le 8 et le 9 km/h !
Je reconnais désormais très bien la petite troupe de coureurs alignés sur le 6h. Et je remarque que certains sont dans mon cas et ne sont vraiment pas au mieux.
  
Alors que j'en croise certains en train de marcher, je leur dit qu'il ne nous reste qu'1h ! Certains me regardent avec le sourire d'autres plus dépités, me font comprendre qu'ils ont déjà beaucoup donné et je leur fait alors la confidence que je ne suis pas au mieux non plus.
Un coureur du 6h venu avec son fils, se fera accompagner par lui sur quelques tours en marchant, je motive alors le fiston afin de continuer à encourager son père car cela devenait difficile.
  
Dernière heure, dernière heure, me dis-je.
  
Les minutes défilent bien plus vite que la distance. Et je me lance un petit défi, il faut que je dépasse les 50km parcourus. Faisable mais il va falloir jongler avec le chrono. 
 
5h53 de course j'arrive à nouveau sur la ligne de départ-arrivée, le speaker annonce qu'il faut passer la ligne avant 5h56 afin de pouvoir effectuer un dernier tour. Quelle chance, je vais pouvoir faire un dernier tour. Je m'éponge rapidement et je repars, pas le temps de boire. Même si j'ai 7mn pour effectuer mon dernier tour, je veux le faire en donnant tout, enfin le peu qui me reste !
  
J'aurais aimé accélérer vraiment mais mes jambes ne suivent pas, je stagne à 6mn/km. Je rattrape le père et son fils, et je leur lance un GO pour le dernier tour mais ils ne suivront pas.
Je continues et je me fait rattraper par un "collègue" du 6h, avec lequel j'avais fait de nombreux tours, nous courons à la même vitesse et c'est donc tout naturellement que je m'accroche à lui. 
Les sensations reviennent, l'euphorie de l'arrivée commence à nous gagner. Nous accélérons progressivement. De moins de 10km/h, nous voici à 11 puis à 12km/h, nous sommes concentrés, nous nous faufilons entre les marcheurs et certains coureurs, le parcours est parfaitement connu alors pas d'hésitation, nous continuons ensemble vers le même but, se faire plaisir et venir à bout de ce 6h.
Nous sommes désormais à 13km/h, j'ai du mal à suivre. Mais il n'y a aucune rivalité, chacun motivant l'autre. 
800m, même vitesse, même rythme, toujours à l'unisson dans la même foulée.
700m, petite descente, j'en profites pour me relacher un peu.
600m, virage à angle droit très serré.
500m, je puise en moi mais je ne pense qu'à l'arrivée.
400m, il me lance alors un On y va ! Et, nous accélérons. 
Tous mes voyants sont au rouge mais qu'importe, l'arrivée est enfin là, à portée de main et j'accélère plus encore.
200m, je continue à accélérer et je ne le sens alors plus à mes cotés, il a du coincer et nous passons alors la ligne d'arrivée avec un léger décalage.
 
Nous nous félicitons l'un l'autre ! Nous sommes heureux ! Peu importe lequel de nous deux a parcouru la plus grande distance, nous avons terminé.

Bien sûr, d'autres coureurs ont terminés bien avant nous et c'est tout naturellement que nous les félicitons également.

6h des Yvelines : 3. Mi mi-course...

- 3° heure : enfin à mi-course et déjà pas au mieux. 
La course s'annonce difficile.
Comme toujours j'essaye de positiver, la mi-course est toujours une bonne nouvelle mais lorsque je regarde mon compteur kilométrique, j'abandonne mon objectif des 60km parcourus, j'opte pour un 55km en sachant que cela sera tout de même difficile. 
Ma moyenne horaire chute inexorablement.
  
- 4° Heure : Mes arrêts au "stand" sont fréquents, je perds du temps mais j'ai besoin de me rafraîchir. Mon manque d'entraînement se fait clairement ressentir.
J'ai privilégié la course avec Alexis et j'en paye le prix mais je ne regrette rien. 
 
Gros moment de lassitude et de fatigue combinés qui font que mes jambes me poussent à peine. Mais je ne veux pas m'arrêter sur le parcours. Tout tour commencé est "dû" ! Me dis-je. Et je poursuis jusqu'à la fin de la boucle.
Le parcours fait 1,286 km  et je m'arrêtes tous les 3 tours.
  
Au niveau alimentation, je manges des tuc, des oranges et par moment un peu de Gel Mulebar. Mais contrairement aux autres courses où j'avale intégralement le contenu du gel rapidement, je consomme un gel sur 2 ou 3 arrêts afin d'éviter tout désagrément gastrique (Cela m'a servi de leçon sur l'Ecotrail )
 
Je suis presque déçu de mon temps, je passe au marathon en 4h48 ! Une heure de plus que mon meilleur temps. 
Mais aujourd'hui, il ne sera guère question de performance. Je suis venu en mode "touriste" afin de découvrir ce qu'était ce type de course et j'assume mon choix alors je terminerai. 
Psychologiquement après avoir dépassé les 4h de course, le décompte est désormais entamé. Plus que 2h de course. 2 petites heures à tenir durant lesquelles il ne faudra pas lâcher. Faisable me dis-je !

6h des Yvelines : 2. Jusqu'à mi-course

La première heure se déroule sans encombre, je suis un peu au-dessus de mon allure prévue de 10km/h mais je ne m'en inquiètes pas pour l'instant.
La course est désormais lancée, et je reconnais désormais les coureurs. Je suis impressionné par l'allure de certains coureurs sur 24h qui me prennent déjà régulièrement plusieurs tours. 
  
Certains coureurs "s'arrêtent", du moins ralentissent lorsqu'ils arrivent à mon niveau afin de démarrer la discussion, j'aime cet esprit de partage et d'échange, chacun existe pour les autres ! 
  
La 2° heure passe tout aussi rapidement, la température commence à monter mais les sensations sont au rendez-vous. Je profite de chaque instants.
Toujours content d'être là même si l'effort fourni devient plus palpable.
  
La 3° heure annonce clairement ce que sera la suite. Il est désormais 13h, Le soleil est bien haut et la chaleur présente. Ce n'est certes pas une canicule mais elle m'oblige alors à puiser plus encore dans mes forces. Mes séances d'épongeage commencent à être régulières et ma température corporelle redescend doucement. Au ravitaillement, j'alterne entre coca pour le sucre et boisson gazeuse pour les sels minéraux, car je sais que je vais vraiment transpirer.

6h des Yvelines : 1. Le départ

Samedi dernier, le 21 mai 2011, avait lieu les 24 h des Yvelines. 
Plusieurs formats de course étaient proposés 6, 12 et 24h.
S'agissant de ma 1° course horaire, je me suis donc inscrit à l'épreuve de 6h.
 
Arrivé sur les lieux un peu à l'avance afin de retirer mon dossard, je fus agréablement surpris de voir des tables de camping installées de part et d'autre de l'aire de départ. Sur chacune de ces tables, les coureurs avaient installés tout le nécessaire pour la course. Une ambiance très conviviale régnait alors. Entre adultes ou en famille, nombreux étaient ceux qui étaient venus accompagnés. J'en regrettais presque de ne pas être venu avec Alexis.

Aucune rivalité, aucune animosité, tout le monde avait le sourire, une vraie ambiance de kermesse en quelque sorte. 
Souriant et hochant de la tête à l'encontre de chaque coureur croisé, je découvrais alors cette autre facette de la course à pied, l'humilité et la grande gentillesse des coureurs d'ultra. Je déambulais alors avec un large sourire, saluant de nombreux coureurs sans les connaître, simplement parce qu'alors cela me semblait normal.
 
Avec un peu d'appréhension, j'attendais le moment du départ, car courir ainsi durant 6h sera pour moi une première. Mais comme à l'accoutumée, le stress glissa sur moi sans pouvoir s'accrocher.
 
C'est une course à taille humaine, l'organisateur appelle certains coureurs par leur prénom, certains coureurs sont contents de se retrouver. Il s'agit vraiment d'un famille.
 
Habitué aux courses très (trop) populaires, où l'on doit attendre de longues minutes avant de passer la ligne d'arrivée, où chacun pousse afin de gagner de "précieuses" secondes, ici plus de 100 coureurs s'élanceront tranquillement sans précipitation aucune (de toutes façons, il y a le temps, personne n'est pressé !).

Nb de participants (coureurs ayant terminés) :
- 6h   : 22 coureurs, 3 équipes en relais, 6 marcheurs
- 12h : 11 coureurs, 3 marcheurs
- 24h : 58 coureurs, 2 marcheurs, 2 équipes en relais

A 10h, le départ est lancé, je suis vraiment content d'être là !
Les langues se délient, certains "compères" se mettent à discuter tranquillement, ils auront largement le temps de poursuivre leur conversation!
Je me mets également à discuter avec mes compagnons de route, et chacun apprend à connaître l'autre.
  
Afin de savoir sur quel format de course le coureur a pris part, il suffit de regarder les premiers chiffres du dossard, 6 pour 6h, 12 pour 12h et 24 pour 24h, on ne peut pas faire plus simple !

mardi 24 mai 2011

La Runnosphere sera à la Crazy Jog, et vous ?

Vous avez envie de participer à une grande première en région parisienne ?

Vous adorez vous dépasser sur des épreuves amusantes ?

Vous avez envie d'effectuer une course hors-norme dans l'enceinte prestigieuse du Stade de France ?

Vous désirez participer à une course où la convivialité et bonne humeur sont sont les maîtres mots ?

Si vous comptabilisez une majorité de OUI, venez participer à la 1° Edition de la Crazy Jog organisée par Jogging-International le 3 Juillet 2011.

En partenariat avec Jogging-International, le site Runnosphère, vous propose de participer à un jeu concours, afin de gagner des dossards.
Courez jouer ici !!

dimanche 22 mai 2011

Courir Ensemble : 5. Génese du projet


Cela fait déjà quelques années que cette idée de courir ainsi ensemble me trotte dans la tête. 
Et, à cette époque, je regardais différents modèles de poussettes et de part leurs roues bien larges, elles étaient parfaitement adaptées pour la course à pied mais leur gabarit ne permettait pas d'accueillir Alexis de façon confortable, car il était déjà trop agé pour tenir dans une poussette.

Après de longues recherches, un modèle spécial jogger me plaisait assez, mais hélas guère adaptée à l'age d'Alexis.
Les mois sont passés et Alexis bien sûr a continué de grandir et peu à peu l'option poussette devenait inenvisageable. Mon souci premier étant d'être sûr qu'il soit bien installé.
L'option poussette s'en est donc allée et par la suite, l'option fauteuil roulant est rapidement devenue une évidence. 
  
Mais les symboles ont la vie dure !
Et il m'a fallu un peu de temps pour considérer qu'un fauteuil pouvait n'être qu'un outil sans véhiculer forcément l'idée de maladie ou d'accident. 
Et la découverte de la Team Hoyt et surtout de cette vidéo, m'ont confortés dans l'idée que mon projet était "censé" :
  


Oui, on peut partager des choses ensemble !
Oui, on peut vivre des moments inoubliables !
Et surtout Oui, on peut aller à l'encontre de tout type de préjugé !
 
Je sais au fond de moi que je suis dans le vrai !
Je sais au fond de moi que j'ai tant de choses à partager avec mon fils !
Et je sais désormais que la course à pied en fera partie !!
 
J'expliquai alors à Alexis mon projet. Et il fut tout de suite ravi à l'idée que l'on partage ainsi une course.
 
Donc ainsi conforté dans ma décision, je me suis mis à la recherche d'un fauteuil. Dans un premier temps, j'ai envisagé la location mais j'ai rapidement abandonné cette option car je désirais avant tout que nous ayons NOTRE fauteuil, un fauteuil rien qu'à nous, que nous pourrions personnaliser au gré de nos envies.
 
Pour des raisons de coût, je ne voulais pas me tourner vers le neuf, et je me suis mis à la recherche d'un fauteuil d'occasion. Mais avant de dénicher la perle rare, je devais me renseigner concernant les différents modèles existants. Prendre un modèle classique, ou un modèle sport plus léger ? Choisir la version adulte ou la version enfant ?
J'ai donc consulté différents sites spécialisés et différents forum. Puis une fois la petite sélection effectuée, direction un célèbre site d'enchères...
 
Dans un premier temps, j'ai suivi les enchères sans oser y participer. 
  
Car par définition une personne achetant un fauteuil d'occasion en a réellement la nécessité et n'a pas forcément les moyens. Aussi, je me demandais de quel droit, j'allais leur souffler la bonne affaire alors que l'usage que nous alors faire du fauteuil était simplement pour le loisir ?
  
Délaissant les enchères et mes "questions métaphysiques", je suis tombé sur une petite annonce (toujours sur le même site d'enchères). 
Alors que les enchères s'envolaient au-delà des 100€ et parfois beaucoup plus suivant les modèles, le montant dans l'annonce était fixé à 40 € ! L'annonce datait déjà de plusieurs jours ou peut-être semaines et la seule contrainte (comme pour les autres enchères) était qu'il fallait venir chercher le fauteuil sur place.
Après vérification, il s'est avéré que le vendeur était en banlieue parisienne.
Une fois le rendez-vous pris avec le vendeur, c'est avec Alexis que je me rendis sur place pour prendre possession du fauteuil.
  
Nous étions alors au mois de juin 2010, Notre projet commençait alors à se concrétiser. J'avais en ligne de mire une course de 10km s'effectuant dans notre quartier : Les Boucles du 17° se déroulant le 21 novembre 2010.
  
Les jours et les mois défilèrent, et nous étions enfin dans la semaine précédant la course ! 
Enfin !! 
Alexis et moi, nous avions hâte d'y être !
  
Bien avant, j'avais posté un billet indiquant cette course et une petite surprise. Mais, hélas, mon corps en décida autrement et le mardi précédant la course, lors d'une séance de fractionné, je me suis blessé ! 
Mon corps en a donc décidé autrement et a dit STOP !!
   
Déception pour moi et déception également pour Alexis, du coup grosse déception pour moi ! Notre projet était reporté mais pas annulé !
  
Puis, en trouvant la course Courir Ensemble d'Handicap International, ce fut une excellente occasion pour nous de réaliser enfin notre projet. 
Le terme Courir Ensemble qui s'accordait parfaitement à notre projet et le fait de soutenir une grande cause nous convenait tout à fait. 
Toutes les conditions étaient donc réunies.
 
Afin de ne pas me blesser à nouveau, je ne fis qu'une séance de fractionné. Je ne voulais pas à nouveau décevoir Alexis ! Et tant pis pour la performance.
Notre projet est ainsi devenu réalité, et c'est avec une grande joie et une grande gaieté, qu'Alexis et moi nous avons enfin pu Courir Ensemble !

jeudi 19 mai 2011

Courir Ensemble : 4. Epilogue de course

Nous sommes aux anges, souriants, contents !! 
  
Même la légère averse qui passe alors ne parvient pas à atténuer notre enthousiasme. 
  
Nous retrouvons Sydoky, pour une petite seance photo (encore merci à toi), mais nous ne reverrons pas Franck qui lui a fini depuis bien longtemps.

Une fois sur l'aire de la pelouse de St Cloud, je félicite chacun des coureurs qui ont comme nous fait la course avec un fauteuil. Je m'arrête également pour discuter avec différents coureurs, comme si nous nous connaissions de longues dates ! En courant ainsi avec le fauteuil, nous ne sommes vraiment pas passés inaperçu !! 
 
Un coureur arrive devant moi, puis se met à plaisanter et s'enchaine une petite conversation. Plus tard, Sydoky m'apprendra qu'il s'agit de Ronald Tintin, coureur assez connu dans le milieu. Oups !! On ne peut pas connaître tout le monde, me dis-je pour me rassurer....
  
Et les résultats ? Dans l'euphorie de l'arrivée, je n'ai pas arrêté mon chrono immédiatement après. Et je l'ai stoppé au bout d'1h03' de course, donc petite incertitude concernant notre chrono
 
Les résultats sont déjà affichés et un grand nombre de coureurs se pressent devant les panneaux. J'attends un "accalmie" afin de les consulter et résultat affiché : 1h01'10
Petite déception car je visais l'heure de course mais cette suite de 0 et de 1 m'amuse et j'annonce le chrono à Alexis, il est content mais cela ne lui évoque pas grand chose. Seul compte le plaisir ressenti durant la course et je suis bien d'accord avec lui. 
  
Mais après publication des résultats sur le site de Top Chrono, notre chrono officiel est bien de 1h01'10 mais par contre le chrono réel est de 59'30

Nous passons sous l'heure de course (de peu certes) ! A ce moment, j'étais pleinement content !!

Courir Ensemble : 3. L'arrivée

A moins d'un kilomètre de l'arrivée, je passe aux choses sérieuses, je décide de nous faire plaisir, j'accélère doucement.
J'explique à Alexis que j'accélères (comme s'il ne s'en était pas rendu compte !!). Il commence alors à jouer sérieusement du klaxon.
 
Ma stratégie est simple, accélération progressive et trajectoire en ligne droite (je ne veux pas risquer dêtre obligé de faire un écart et augmenter les risques de chutes).
Le moteur tourne désormais à plein régime, j'ai le regard porté à la fois vers l'arrivée et sur le sol. J'engage alors la post-combustion (en gros, j'accélère encore un peu...).
Alexis me demande alors si je suis à ma pleine vitesse, je lui réponds "pas encore" dans souffle.
 
Certains coureurs portent des écouteurs, je dois alors dire à Alexis de klaxonner plus encore car hors de question de ralentir.
  
Je lance alors un "Go", signifiant par là que désormais je coure (presque) à fond. Alexis est aux anges !
 
J'essaie de dompter les petites roues avant du fauteuil qui ont tendance à tourner de gauche à droite sous l'effet de la vitesse, je tiens plus fermement encore les poignées du fauteuil afin de conserver le contrôle mais le fauteuil me fait clairement comprendre qu'il n'a pas pour vocation de rouler à cette vitesse !
Mais qu'importe ! C'est Notre course, et je continues à vive allure malgré les vibrations occasionnées par les roues.
 
Alexis porté par l'excitation et probablement grisé par la vitesse, crie maintenant a à tue-tête !! 
  
Je ne l'entends presque pas ! L'arche de l'arrivée en ligne de mire, je reste concentré sur les coureurs qui nous précèdent, une personne ne nous ayant pas entendu nous obligera à un léger écart mais qu'importe nous filons, nous volons vers l'arrivée.
Une salve d'applaudissements nous accueillent à quelques mètres de l'arrivée et avec un grand sourire, je lance un bref regard vers les spectateurs.
 
A peine le temps de savourer cette douce euphorie de l'arrivée que toute mon attention est tournée vers la ligne d'arrivée et les coureurs qui se trouvent juste après, car je ne voudrais pas blesser quiconque.

Et nous passons la ligne d'arrivée en poussant tout les deux des cris de joie.
   
Nous l'avons fait !! Nous avons couru EN-SEM-BLE !!

Courir Ensemble 10 km : 2. Mi-course

Pour notre petite pause, afin de ne gêner personne, nous nous positionnons bien après la table du ravitaillement. 
Je bois tranquillement, et surtout je m'asperge car j'ai bien chaud !! 
Alexis va bien, il n'a pas soif. Il avait un peu froid au début mais cela va mieux, d'autant plus que nous sommes en plein soleil. 
En allant, jeter ma petite bouteille d'eau, je suis sidéré du nombre de gobelets jetés par terre par les coureurs, juste au pied... de la poubelle !!
 
Nous prenons notre temps, je ne suis pas fatigué mais j'ai chaud ! Grâce à l'éponge récupérée au ravitaillement, Alexis, me passe la passe gorgée d'eau sur le visage et sur le crane, cela fait du bien et, après quelques minutes de détente, nous repartons. 
  
Le départ n'est pas très évident car la relance avec le fauteuil oblige à tout de suite à exercer un certain effort.
 
Je repars dans un premier temps sur la base de 6mn/km puis une fois l'allure bien prise, les bonnes sensations de retour, je décide d'accélérer.
 
L'avantage des boucles, c'est que les spectateurs et les bénévoles nous reconnaissent au 2 passage. Et à chaque fois de nombreux applaudissements et des bravos fusent pour nous encourager plus encore !!! 
L'allure augmente, je suis bien mais je pense au petit faux plat qui nous attend.
Mais c'est la descente qui précède qui va me surprendre ! En effet, avec l'allure et sous l'effet de la descente, le fauteuil à tendance à s'emballer et je dois le ralentir afin de ne pas subir son accélération, puis vient le faux plat, j'accuse le coup mais j'essaie de ne pas trop ralentir, nous avons du en étonner plus d'un car nous avons doublé plusieurs coureurs à ce moment là de la course. 
J'essaye d'accélérer et Alexis s'en donne à coeur joie avec le klaxon !! Parfois avec un peu trop d'empressement car il klaxonne alors que nous sommes à 5 bons mètres de certains, et du coup je me sens un peu obliger d'accélérer plus encore afin de doubler les coureurs qui se sont si gentiment poussés !

A ce propos, ce qui m'a vraiment fait plaisir, ce sont les sourires des coureurs alors qu'à chaque retentissement de klaxon, ils s'écartaient pour nous céder le passage et pour chacun d'eux, Alexis leur lancait alors un grand "Merci" également tout sourire !! Bel Esprit de part et d'autre !
  
La course se poursuit, les bonnes sensations sont toujours bien présentes, mais l'allure n'est pas régulière, je ralentis à l'approche des virages, pas trop nombreux heureusement et parfois sous l'effet de la fatigue qui essaye de s'installer.
  
Au 8° kilomètres, nous doublons une femme avec qui une petite "discussion" s'engage. Je l'invites à nous suivre, et nous doublons ainsi quelques coureurs mais hélas à l'approche du 9° km, elle sera contrainte à lever le pied, je me retournes pour l'encourager et je lui dit de continuer ainsi car c'est la dernière ligne droite. Bon d'accord, il reste tout de même 1km, mais il faut positiver !!
 
Alexis donne également de la voix, il encourage également les coureurs !
Il sait que l'arrivée est proche.

mercredi 18 mai 2011

Courir Ensemble 10 km : 1. Départ de course

Dimanche dernier, 15 Mai avait lieu la course organisée par Handicap International, Courir ensemble.
  
Courir ensemble ?
  
- Courir ensemble, coureurs handicapés et coureurs valides ensemble sur une même course, avec possibilité de courir en binôme.
  
- Courir ensemble, mon fiston et moi-même prenant part ainsi à une même course.

Eh, oui, vous l'aurez compris, Alexis et moi-même, nous avons participé à cette course ensemble sur la version 10km.
Je vous rassure à 10 ans, il n'est pas encore capable de courir durant 10 km.


Ce Dimanche, toutes les conditions étaient réunies afin que nous puissions ENFIN partager pleinement une course.
Et lorsque je dis pleinement, je parle du départ, de la course elle-même et bien sûr de l'arrivée.

Car j'ai décidé qu'Alexis m'accompagnera sur la course, pour ce faire il sera installé dans un fauteuil roulant et je ferai la course en le poussant.

Je voulais qu'il vive la course de l'intérieur, et ressente ainsi les sensations et l'ambiance de la course.
J'ai donc choisi une course connue mais sans grosse affluence et cette appellation de Courir Ensemble que je trouvais propice à la mise en place de notre projet.
 
Et c'est donc sur le 10km de Courir Ensemble que notre projet a enfin vu le jour !

Voici le résumé de notre course :

Nous sommes positionnés bien après la piste de départ, le speaker précisait que les coureurs en fauteuil devaient se placer devant les autres coureurs, mais ne voulant pas être pris dans la cohue du départ, nous sommes restés bien en arrière.
  
Dernières vérifications, ses lacets sont bien rentrés dans ses chaussures, son casque de roller et ses protections de poignet (utiles en cas de chute) parfaitement en place. Je lui donne les dernières recommandations puis le départ est donné et nous avançons tranquillement vers la ligne de départ.
 
Dès la ligne de départ, franchie, je déclenche mon chrono et je me mets à courir. Je pars doucement afin de m'assurer qu'Alexis est bien installé. Et de grandes salves d'applaudissements nous encouragent, je ne le vois pas mais je sais qu'Alexis a un large sourire !
 
Au début de la course, nous sommes tous les deux tellement euphoriques que nous papotons longuement. C'est une grande première pour tous les deux ! Et nous sommes vraiment contents !
Après quelques recommandations (oui, encore) sur sa posture dans le fauteuil, (il s'amuse tellement qu'il a tendance à se pencher de chaque coté, ce qui déséquilibre quelque peu le fauteuil) je lui ré-explique l'usage qu'il doit faire du klaxon acheté pour l'occasion. 
Il s'agit d'un klaxon à poire et le son alors émis est TRES bien audible !
Le but de cet avertisseur étant de prévenir les autres coureurs se trouvant devant nous, et le but inavoué étant de fournir un petit jeu à Alexis afin qu'il s'amuse durant la course.
 
Je passe ensuite en mode course, je lui dit alors que je ne parlerai plus beaucoup. Me permettant ainsi de me concentrer sur mon allure et surtout sur le sol.
Je me cale donc sur 10km/h soit 6mn/km. Et c'est parti, j'essaie tant bien que mal de respecter cette allure (faut bien se donner un petit challenge supplémentaire !)
 
Le sol est assez lisse et le fauteuil avance bien, tout va bien. Je reste concentré sur les différentes aspérités du sol afin d'éviter que le fauteuil ne tressaute de trop.
 
Nous ne sommes pas les seuls à courir ainsi, un père file à vive allure derrière une poussette à grosses roues, un homme pousse un fauteuil plus "massif" que le notre, il s'agit d'un fauteuil permettant le soutien de la tête de la personne transporté, un jeune homme pousse un homme (peut-être son père) sur un fauteuil comme le notre. J' apprécie vraiment cet esprit de partage !
 
Durant la 1° boucle, les sensations sont bien au rendez-vous ! Nous nous faisons bien plaisir. Inconsciemment, je repère la route afin d'anticiper les zones à risques ou difficiles pour la 2° boucle et également afin de savoir où commencer à "lancer complètement" la machine. Joie et Euphorie sont alors les maîtres mots !!
 
Certaines portions du parcours me sont connues, aussi je les explique à Alexis. Après la petite descente, virage à gauche puis faux plat montant.

D'ailleurs, au premier passage dans la descente, je m'amuse à le lâcher, et à courir  autour de lui avant de le reprendre à nouveau. Et c'est là que je remarque que seul, le fauteuil ne va pas droit du tout !!

A chaque virage, un peu marqué, je lui dis "Virage" et il sait qu'il doit faire attention mais je m'arrange toujours pour les prendre de façon la plus large possible, même si cela me coûte en énergie, car à chaque fois je suis obligé de nous écarter de la trajectoire initiale et de par la présence de coureurs j'ai du parfois m'écarter plus que de raison, à tel point qu'un bénévole a cru que nous nous trompions de chemin !!

La 1° boucle est effectuée, et c'est bien après la mi-course, que je décide de m'arrêter afin de boire et afin qu'Alexis en profite pour se dégourdir un peu les jambes.

lundi 16 mai 2011

Vernissage de galeries photos

 Aujourd'hui, je vous convie au vernissage virtuel des galeries photo que j'ai mise en ligne.
A l'heure du Net où tout se fait à distance, c'est donc tranquillement installé devant votre écran, que vous pourrez à loisir, déambuler dans un dédale de salles dans lesquelles différents clichés, orientés course à pied, seront exposés.
  
Les plus observateurs d'entre vous auront remarqués la présence de boutons sous l'image d'en tête du blog.
 
Je viens d'y ajouter un nouveau bouton. Grâce au bouton Photos, vous pourrez avoir accès aux différents albums que je mettrais en ligne, vous permettant ainsi de visionner à loisir les différentes photos.
 
Certaines d'entre elles vous sembleront connues, car mises en avant sur différents billets. Je continuerais malgré tout à mettre en avant certaines d'entres elles afin de développer un peu plus leur histoire mais vous aurez également accès à l'album correspondant.

Petite précision : Sous chacun des différents albums, figure le nom de la personne ayant pris les photos. Ma façon de remercier les personnes m'ayant offert leurs clichés. ;-)

Flashback Ecotrail Paris 2011

Je viens de me faire un petit plaisir, je me suis offert les photos de l'Ecotrail. A 45€, le lot de photos, il y a de quoi hésiter !
 
Cette photo a été prise après le 50° km (environ) et le photographe s'est placé idéalement en sachant que les coureurs n'arrivent pas en trombe sur cette portion et, de plus au niveau composition, il s'est arrangé afin d'avoir la Tour Eiffel en arrière plan.
 
Vous remarquerez au passage, le badge Runnosphère idéalement placé !


 Cette photo bien que techniquement moyenne, est malgré tout ma préférée, elle retranscrit assez bien le sprint final.
Nous courions côte à côte, à la même vitesse, même foulée, totalement synchro, aucun de nous deux ne voulant dépasser l'autre, nous voulions simplement partager cet instant de Joie et d'Euphorie en passant ensemble la ligne d'arrivée après avoir parcouru plus de 50 km.(CR de cette portion de course)

dimanche 15 mai 2011

Blogger Résolution en cours ?

Une mise à jour du service de blog de Google était prévue la semaine dernière. 
Mais suite à des complications, il a été nécessaire de revenir à la version précédente mais malheureusement certains billets et commentaires postés le 11 mai ont été supprimés. 
Les services de Google sont apparemment en train de résoudre le problème. Réponse classique certes et de circonstance, mais dans un monde très concurrentiel où les outils gratuits sont légion. Il est certain qu'ils doivent tout mettre en oeuvre afin de résoudre le problème.
  
En ce qui me concerne aucune perte de billets (apparemment), au contraire, certains brouillons ont été restaurés en doubles, avec des libellés comportant des caractères particuliers.
  
Je vous le redis. Faites des sauvegardes !!
Comme toujours, une sauvegarde ne dure que quelques instants mais elle saura vous faire gagner un temps précieux si elle s'avère utile !

samedi 14 mai 2011

Blogger Indisponible !

Durant de longs jours, toutes celles et ceux qui utilisent Blogger, le service de blog de Google, ont été réduits au silence car le service était indisponible.
  
Le problème semble résolu mais en ce qui me concerne, je préfère patienter afin d'en être persuadé.

Par précaution, j'ai fait une sauvegarde du blog. On ne sait jamais.

vendredi 6 mai 2011

Marathon de Paris 2011 : 32. La photo finale

Le marathon est désormais terminé, tout comme cette série de photo-reportage.
 
Cette photo résume assez bien mon ressenti ce jour là.
L'ambiance est légère et conviviale, un large sourire sur tous les visages et cette notion de partage mise en avant comme si chacun voulait partager avec d'autres ce si agréable moment de fin de course.
  
D'ailleurs, alors que ce groupe posait fièrement pour un de leurs amis, je leur ai demandé si je pouvais les prendre et vous savez bien sûr ce qu'ils m'ont répondu !
  
J'adore cet esprit !!
  
Ce fut vraiment un Marathon du Soleil.

jeudi 5 mai 2011

Marathon de Paris 2011 : 31. Le Jeu de Fin

Je trouve amusant de voir ces 2 personnes en costume de marin, postés bien après la ligne d'arrivée. 
  
Et cela me fait penser aux livres que tout les parents connaissent : 
Mais où est Charlie ?, cela me donne envie de vous proposer un petit jeu.
  
Il ne s'appelle pas Charlie mais une célébrité (si ce n'est pas lui, il s'agit de quelqu'un lui ressemblant étrangement) s'est cachée dans la photo suivante :

NB : Les plus observateurs auront remarqués que j'aurais "fait" ce marathon en moins de 5h ! ;-)
Le temps est passé vraiment vite !

lundi 2 mai 2011

Marathon de Paris 2011 : 30. La Souffrance

L'ambiance est festive ! Mais ce n'est hélas pas la fête pour tout le monde.
 
Après la Joie, voici maintenant une autre sentiment qu' hélas parfois nous ressentons sur un Marathon.

Voici maintenant différentes illustrations de la souffrance auquel j'ai pu assister.
   
L'air hagard, sa tête oscille de gauche à droite et malgré tout, il continue. 
  
Les derniers 300m lui sembleront bien long mais il réussira !


Bien que ses jambes ne la soutiennent plus beaucoup, c'est soutenue qu'elle franchira terminera ! 
  
Aller jusqu'au bout coûte que coûte !! 
  
C'est aussi cela la magie du Marathon, on trouve en nous des forces insoupçonnées.

La souffrance est montée d'un cran pour ce coureur, il est assisté par un bénévole et un pompier s'adresse à lui. 
  
Mais je doute qu'il entende, seul compte l'arrivée, il réussira malgré tout à repartir.


Ce coureur m'a ému, Il s'est écroulé au dernier virage. 
Avec tenacité et volonté, à plusieurs reprises, il a cherché à se relever mais ses jambes ne le portaient plus.
A chacune de ses tentatives, ses genoux se repliaient sous lui et il retombait.
Je partageais sa souffrance, son désarroi.
L'idée d'enjamber la barrière pour terminer avec lui m'a traversé l'esprit mais j'aurais été arrêté par un bénévole car je ne porte pas de dossard.
Après avoir bu de  grandes gorgées d'eau et au bout de longues minutes, il réussira à repartir. Mais guère soulagé, j'espère qu'il aura la présence d'esprit d'aller directement sous les tentes de la Croix-Rouge car le contre-coup de l' Après Marathon risque d'être assez costaud !


Ce coureur à bout, est assis à terre, visiblement à la dérive, il n'en peut plus.
 
Après avoir bu, et rafraîchit son visage, il ne pourra hélas pas retrouver les forces nécessaires afin de boucler son Marathon. 
  
Et, c'est sur un brancard qu'il partira. 
  
Sage décision que de s'arrêter là mais je doute qu'il ait eu le choix.


C'est malheureusement aussi cela le Marathon !!

Après avoir longtemps hésité, j'ai malgré tout pris ces photos sans voyeurisme aucun. Mon désir étant simplement de vous montrer cette autre facette du Marathon.
  
De plus, c'est une sorte de témoigne, une mise en garde envers tous les coureurs du dimanche qui sur un coup de tête déciderait de se lancer sur un Marathon !
  
Un marathon est une expédition, une épopée, une magnifique voyage !
Et, au cours d'une préparation assidue, on arrive ainsi à mettre le plus de chances de son coté afin d'arriver à bon port.
Et ce qui selon moi, fait partie de son charme, c'est que malgré une préparation studieuse, rien n'est joué d'avance et l'on se doit alors de s'adapter au mieux aux conditions rencontrées le jour J afin que la grande aventure ne se transforme pas en chemin de croix !

Marathon de Paris 2011 : 29. La Joie

Mon étonnement est au plus haut lorsque je vois passer un coureur (en bleu sur la photo) en train de jongler et je ne suis pas le seul à être surpris lorsque je regarde le visage du coureur en rouge ! 
  
Je ne sais pas s'il l'a fait ainsi mais chapeau bas l'artiste !



 
  
La Joie et la gaieté se lisent sur de nombreux visages alors que l'arrivée approche. 
  
De nombreux concurrents cherchant à aller plus loin dans cet esprit festif en ont profité pour se déguiser. 
  
Quoi de mieux que de faire un marathon dans la joie et profiter plus encore des encouragements et des applaudissements du public ?


 


dimanche 1 mai 2011

Marathon de Paris 2011 : 28. Allez Papa !

Partager ainsi sa course avec son enfant, une double exaltation pour une même course.
  
J'aime cette idée que de pouvoir ainsi emmener son enfant vivre la course de l'intérieur comme tout coureur.
Et ainsi aller plus loin dans cette notion de partage.


Tout aussi valorisant pour les deux concernés, faire un brin de course avec Papa Le Champion, doit être une immense joie pour l'enfant qui se prête à ce jeu.
Car lui aussi pourra dire j'ai couru le Marathon et en plus avec Papa, double fierté !

Marathon de Paris 2011 : 27. Marathonien Non Voyant

Le 1° concurrent non-voyant arrive. 
  
Impressionnant de facilité, ces coureurs-duo
 termineront en moins de 3h !
  
Des images du film La Ligne Droite me viennent à l'esprit et j'apprécie plus encore la performance.

Marathon de Paris 2011 : 26. Arrivée Elites Femmes

La 1° féminine Priscah JEPTOO accompagnée d'un lièvre de luxe (parce qu'à cette vitesse là, il faut vraiment être très bon pour servir de lièvre, une sacrée pression pour lui !).
Ils termineront en 02:22:55 !
  
Quel est l'intérêt du lièvre, me direz-vous ?
  
Cela permet de se concentrer uniquement sur sa course et son allure et de ne pas se préoccuper des ravitaillements, des éventuels changements de rythme, ni du parcours.
  
Pour preuve, bien que faisant partie de l'élite, et malgré la ligne bleue marquée au sol, par un petit manque de lucidité, elle a faillit s'engager dans une contre-allée mais fort heureusement, le lièvre veillait sur elle et elle a pu voler vers la ligne d'arrivée et vers la Victoire !
  
J'aime cet esprit, où même s'il est rémunéré, il ne fait pas la course pour lui mais pour permettre à une autre personne d'être mise en avant !

Marathon de Paris 2011 : 25. Arrivée Elites Hommes

  
La voiture "Chrono Officiel" passe devant nous. Le temps inscrit se passe de commentaires, je suis toujours impressionné !

  
Le premier, Benjamin KIPTOO, arrive et passe devant nous avec de grandes foulées, il terminera en 02:06:31.


Après de longues secondes qui m'ont paru une éternité, le second, Bernard KIPYEGO, termine en 02:07:16.
  
En le voyant ainsi de profil, je me dis qu'il n'est vraiment pas bien épais !

Marathon de Paris 2011 : 24. Go Kenya Go !

Les spectateurs et moi-même attendons l'arrivée de l'élite qui ne saurait tarder !
  
Je remarque un fanion Kenya, sans savoir que sa présence sera prémonitoire.
  
Car les 2 premiers seront kenyans. Plus d'infos sur le site officiel : ici.